Caroline Poisson
Vidéaste

Vidéaste

Je réalise des vidéos et je me lance depuis un an dans le monde du cinéma. Centrées sur l’univers musical, les arts de la scène et les arts plastiques, mes réalisations traduisent une volonté assumée de construire des souvenirs qui, même lorsqu’il s’agit de projets à vocation commerciale, n’en restent pas moins orientés vers l’humain, l’échange et le partage. Évocatrices d’un univers très esthétisant, mes images se veulent porteuses de sens.  J’aimerais réaliser mon deuxième film dans les mois qui viennent et parvenir ainsi au prochain palier que je me suis fixé.

Parle-nous de ton parcours

J’ai toujours été passionnée par la musique, que j’ai commencé à étudier très jeune. Ma passion pour le cinéma a démarré juste après, et j’ai étudié les deux domaines en même temps, jusqu’à décrocher un Master en illustration, cinéma d’animation, installation/performance et vidéo à l’ERG, une école qui m’a permis de mêler toutes les disciplines qui m’intéressaient. J’ai ensuite suivi plusieurs formations et stages et je me suis lancée petit à petit, grâce au bouche-à-oreille liégeois.
D’abord en complément d’un travail dans une boutique, j’ai ensuite lâché ce travail en un instant, car je sentais dans mes tripes que c’était le moment.

Qu’est-ce qui t’a poussée
à venir chez nous ?

J’avais besoin d’une structure grâce à laquelle je pourrais concrètement savoir si mon projet était réalisable et réfléchi, de A à Z. Je voulais pouvoir baliser tous ses aspects afin de me lancer sereine dans l’aventure. Réfléchir en groupe me semblait également une étape importante pour confronter mes idées à la réalité du monde.

Qu’est-ce que
CréaPME t’a apporté ?

Grâce à CréaPME, j’ai donné une vraie vie à mon projet. Il a dépassé la théorie et les idées, il est devenu réel. J’ai pu apprendre à fixer mes prix, ce qui est pour moi un des points les plus compliqués. J’ai également rencontré des gens passionnés, avec qui j’ai pu échanger, confronter mon projet, apprendre de leurs parcours.

Tes conseils à ceux
qui veulent entreprendre

Oser, toujours. Entreprendre, ça fait peur, car c’est l’inconnu, on a peur de l’insécurité, notamment financière. Mais c’est en travaillant et en faisant des erreurs qu’on apprend. Je pense qu’il faut aussi oser souffler, une chose qu’on se permet encore moins quand on se lance dans l’entrepreneuriat. Il faut se poser, prendre du temps pour respirer et oublier de réfléchir, pour mieux se recentrer sur le fondamental. Je suis beaucoup plus efficace depuis que j’ai appris à ralentir. Il ne faut pas trop se brûler les ailes sinon l’aventure reste éphémère, et l’essence même de notre travail est de pouvoir voir grandir ses projets, les voir évoluer, et ne pas devoir fermer boutique après trois ans.

Prêt à vous
lancer?

Vous avez
une question?