Marjorie Lismont
WEDs
WEDs
WEDs est l’acronyme de “Writing, Editing & Designing for Sciences”.
Être chercheur, c’est être capable de jongler avec la multitude de casquettes du scientifique qui crée, produit, analyse, publie, dissémine, innove, s’informe, collabore, voyage, encadre et décroche des financements. Un challenge permanent quand les journées ne comptent que 24h et les semaines 7 jours. Face à un tel rythme, la question est alors de savoir comment rester compétitif sur la quantité et la qualité des résultats produits. En y réfléchissant, les tâches les plus chronophages du chercheur sont celles liées à l’écriture, exercice aussi difficile qu’exigeant ! Et ce d’autant plus lorsque l’écriture ne vient pas naturellement et que cette tâche est affrontée seul.
À l’université ou en entreprise, WEDs propose alors aux scientifiques un accompagnement dans l’élaboration de leurs communications écrites et orales. Parmi celles-ci : proposition de recherche, publication, présentation, rapport, contenu web… WEDs s’attaque au texte mais veille également à l’attrait visuel des documents, un paramètre important quand il faut se distinguer des autres. Un regard extérieur, un partenariat dynamique, et un gain de temps pour un travail de qualité délivré à temps.
Parle-nous de ton parcours
Après 7 années de recherche académique à la frontière entre physique, chimie et ingénierie et avec un doctorat en poche, j’ai décidé de quitter le monde académique. Le jonglage entre les différentes casquettes m’avait épuisée, l’insécurité du métier de chercheur aussi. Je me suis naturellement tournée vers la recherche dans le privé et j’occupe maintenant un poste d’ingénieur R&D au sein d’une PME active dans le spatial.
Un jour j’ai l’occasion d’aider une amie dans l’élaboration d’un dossier de recherche. Une fois imprégnée du projet scientifique, mes anciens mécanismes d’analyse et de décorticage de texte s’activent de façon naturelle et incontrôlable, les commentaires fusent, les idées d’illustration aussi. J’étais partie pour une relecture rapide, 4h de temps se sont pourtant écoulées. 4h pendant lesquelles je me suis éclatée. Une candidature déposée à temps et quelques semaines plus tard, une interview décrochée ! Que demander de plus que la satisfaction d’avoir aidé, épaulé et coaché une personne dans sa réalisation professionnelle ?!? L’idée était donc là !
Aujourd’hui, j’entreprends à temps partiel et plus si affinité !
Qu’est-ce qui t’a poussée
à venir chez nous ?
Une idée c’est bien. Mais sa concrétisation c’est encore mieux. Par où commencer ? Après tout, le doctorat en physique est certes une ressource intéressante mais loin d’être suffisante quand il s’agit d’entreprendre concrètement. J’avais entendu une connaissance parler positivement de CréaPME. Après ça, je n’ai pas tergiversé longtemps à faire le choix d’être accompagnée. L’idée était toute fraîche et j’étais décidée à ne pas la laisser filer.
Qu’est-ce que
CréaPME t’a apporté ?
J’aurais pu trouver les réponses à mes questions dans de nombreux livres mais CréaPME c’était un soutien, un coup de boost, de l’énergie, du dynamisme et une ouverture d’esprit qui vous font vous dire « En fait, il n’y a plus qu’à ». Accompagnée, j’ai pu structurer mon idée, la raffinez, la retourner dans tous les sens et la poussez dans ses retranchements. Finalement, sa concrétisation semble s’être faite naturellement auprès de l’équipe !
Tes conseils à ceux
qui veulent entreprendre
Certaines fois, il est bien de foncer sans se poser trop de questions. Si vous foncez dans l’entreprenariat, veillez à bien vous entourer car « Seul on va plus vite. Ensemble on va plus loin », et j’ajouterai plus longtemps. Et surtout soyez patient !